Ouest-France
Lundi 1er août 2005
Laurence Leboucher : « Je vais faire le métier ! »
CHAMPIONNAT D'EUROPE DE VTT. Laurence Leboucher n'a pas assisté au sacre du Français JeanChristophe Péraud. La Sarthoise avait déjà quitté Kluisbergen
(Belgique) après une modeste mais programmée 32e place.
Laurence, on pourrait parler d'un résultat sans surprise?
Effectivement. Je ne partais pas pour décrocher la médaille. Trentedeuxième, c'est nul ! Ce n'est pas grave, on va se remettre en selle, à bloc, pour
préparer les championnats du Monde de Livigno (Italie) et derrière les championnats d'Europe de cyclo-cross à Pontchâteau (8 novembre). En plus, une petite blessure à l'ischio jambier m'a empêché de trouver des
appuis corrects. J'étais déjà gênée à l'entraînement. Ensuite, ça a été de pire en pire. Je dois me guérir. Ce n'était pas des conditions hyper top. Vraiment, j'étais loin. Pas dans l'allure. Dans cette discipline,
si tu te situes un cran en dessous, cela ne pardonne pas. Tu sais pas par qui tu vas être mangée!
Ce résultat est dans la droite ligne de votre 8° place aux championnats de France ?
Là-bas, j'avais pris un grand coup de chaud. Je vais m'affûter, perdre du poids, afin de bien attaquer le cyclo-cross. Le poids, c'est mon principal défaut.
Comme on dit, je vais faire le métier afin de bien préparer le Mondial. Maintenant, une médaille, cela paraît difficile. Ce dimanche, la Norvégienne Gunn Rita Dahle gagne avec pratiquement deux minutes d'avance sur
la Polonaise Wzoslzowska et encore elle n'était pas au taquet. Vouloir la battre, c'est comme essayer de descendre Lance Armstrong sur le Tour de France. Tu as vraiment l'impression qu'elle en a gardé sous la
pédale. Aucun rictus, elle envoie ! Non vraiment, je ne vois pas comment on peut la battre.
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